Page:Archives israelites 13.djvu/500

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494 ncnms , coup de bruit, mais qui sont rarement d’un grand profit pour la vérité. ll ne cherchait, lui, que la vérité. Le désir de briller est un défaut, et, vous le savez, il n’avait pas de défautst Quoique jeune encore, Marchand Ennery avait compris queles connaissances religieuses devenaient insuffisantes pour l'ère nou- velle qui s’ouvrait devant lui; et il se livra également aux études _ littéraires et aux sciences profanes. De rapides succès le récom- pensèrent de ses travaux. Vous l'avez entendu, mes frères, et vous avez souvent lu de ses écrits; sa belle âme se rehétait dans tout ce qu`il disait et dans tout ce qu’il écrivait. Quand il fut appelé au périlleux honneur d‘être le chef de cette grande et belle communauté, son intelligence, si bien préparée, l’éleva bien vite à la hauteur de ses nouvelles fonctions. ll a vécu au milieu de vous, chers frères, pendant vingt—cinq années de sa vie, et vous l‘avez connu, vous l'avez apprécié. · ll était une sentinelle vigilante dans la vigne du Seigneur, il était un pasteur dévoué à son troupeau i1¤}7‘7 'vhhj ngry disait- il sans cesse: Je dois veiller sur le dépôt sacré qui m’a été confié, et il défendit avec courage l'antique foi de nos pères contre ceux ` qui voulaient en saper les fondements, et il ne craignit jamais de s’élever contre tout ce qui lui paraissait opposé aux vrais princi- pes de la religion. Sans égard pour personne, il agissait toujours selonl'inspiration de sa conscience. NIH ¤•I1`7R`7 DBUDI1 #3. Et sa piété, mes frères, était une piété éclairée, tolérante. Il était pieux, profondément croyant, et, comme nos anciens, il était sé- vère pour lui-méme, maisindulgent et plein de bienveillance pour rss autres. ¤•wna‘7 ‘7•pm 1D¥17`7W’Dl'lD Il d餤r>pr¤¤r¤i• 1'¤¤¤sèr¤- tion religieuse, le fanatisme, surtout, partout où il se trouvait. ll aimait sa religion, et parce qu’il l`aimait, il éclairait souvent la communauté sur ses véritables besoins, et plusieurs améliorations, devenues indispensables, ont été, sur son initiative, introduites dans le culte. D’autres, mes frères, ont, peut-étre, fait entendre, du haut de la chaire sacrée, des paroles où respirait une éloquence plus vive et plus entrafnante. Son éloquence à lui était surtot dans ses actions. Une bonté inépuisable, et je ne sais quel su- blime instinct de charité, voilà ce qui formait la partie saillante de son caractère t _ _ Digitized ny Googlc ‘