Page:Archives israelites 13.djvu/512

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506 ncmvss bent les constructions et l’entretien desédilices superflus; argent mieux employé à ériger des cités ouvrières. C'est ainsi que feu Sa- lomon llalphen, de Paris, a donné une vaste maison à Metz, poury loger gratuitement des familles ouvrières ;bienfait continp, intel- · ligent, très-rare. Je suis convaincu qu’avec de l'insistance, ces succursales spéciales peuvent s’obtenir ; nous signalons encore une bonne idée du jeune et judicieux professeur : il s'agit de com- biner l'action du comité avec celle des nombreuses sociétés de bienfaisance israélites: c’est l'uniqne moyeu d’éviter de doubles et méme de multiples emplois. Cette combinaison pourrait être plus générale encore. La commission d’assistonce publique de- vrait avoir la liste de tous les individus recevant des secours, â titre quelconque, des sociétés autorisées dans la capitale, liste qu’on pourrait consulter, et le montant des secours ; ces réunions sont les véhicules de la bienfaisance rationnelle, intelligente; surtout lorsqu‘on imite ce qui se pratique dans la commune de Bagneux, près Paris: là, les plus riches propriétaires se font re- gevoir membres des sociétés ouvrières de secours mutuels, parti- cipant aux cotisations et renonçant aux bénéfices: puisse cette mé- thode se propager. Agréez les salutations de votre dévoué, 0. Tsaoun. Paris, 9 juillet 1852. P. S. Je reviendrai sur la partie statistique dela lettre de ll. ls. Cahen; elle donne lieu à des questions fort intéressantes. Ce que dit notre honorable correspondant sur Pin- convénient des établissements non fondés avec des rentes, est on ne peut plus juste; aussi apprendra—t—il avec plaisir que des rentes assez considérables sont affectées à l’entretien de l’hôpital israélite nouvelle- ment élevé rue Picpus. Nous espérons être sous peu en mesure de publier la liste de souscription en faveur de cet établissement. SO Cl Digitized ny Google

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