Page:Archives israelites 13.djvu/611

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tsnsmrss. 605 bricantdeparfumerie; le battu est un journaliste chrétien qui, dans un article, a accusé l'israélite de vendre de la mauvaise mar- chandise, et à qui, au sujet de cet article, un procès est intenté. Bencontré dans la rue par son accusateur, celui-ci croit voir une ironie de la part du journaliste qui le salue profondément, et il se rend justice en le frappant. De là un grand rassemblement; tous les deux sont arrêtés et conduits devant le magistrat, qui prend le nom de celui qui a frappé, et le laisse libre en le préve- nant qu'il y aurait information. Dans un pays où régnerait la tolérance, cette affaire ne serait que celle des tribunaux, ear nul n’a le droit de se rendre justice à soi-même. Mais les choses ne se passent pas ainsi à Stockholm, où le luthéranisme règne souverainement. Le journaliste olïensé écrit des articles tellement violents con- tre les israélites en général, que l’autorité le faitarrêter. Mais ces excitations ne sont pas tombées sur un sol ingrat, et pendant plu- sieurs jours il y a eu des émeutes centre les Israélites, dont les plus paisibles et les plus distingués par leur bienfaisance ont été maltraités et ont soulïert des dégâts considérables. Les gouvernements, s’ils ne veulent voir se renouveler ces excès, doivent tenir, quant à la tolérance, une balance égale en- tre les cultes. mlvsnn TW Oli Prières de toutes les grandes fetes à ïusage des israélites du rit allemand, traduites en français par E. D¤n1.Acnnl· Tome III. — Prix: 3 fr. Le troisième volume de cette publication vient de paraitre; il contient les prières de Col nidré, et est précédé d’une intro- duction explicative de la fête et d’une belle lithographie qui re- présente la solennité de Got Nidré. _ Nous n’avons que du bien à dire de ce volume; l’éd¤teura tenu compte de quelques-unes des observations que nous ont inspirées les deux volumes de Roach Haschana. Pour les per- sonnes non versées dans l’hébreu, c’est une bonne fortune de lire ces belles prières en un français élégant. Ancliomnm PmL0s0P¤tQUE, Par SGIWICII, IN partie, origine du Ualendrier; Pull, 1852. Nous en rendrons compte. Digitized ny Google