Page:Archives israelites 13.djvu/652

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(K6 AIUBITIS pour les offmsvs, et si toute religion, sanctuaire de ceux qui la profesent, n'est pas inviolable. Quant aux passages du Deutéro- nome que vous incrinrinez, ils ont été tant de fois attaqués et tout de lois défendus, que je puis bien me dispenser d’en entre- prendre ici Papologie, dont la parole de Dieu peut d’ai|leu·rs se passer; comme je·n'aurais qu'à citer l’E·xotle (·xx1u, 4, 5),·le·Lévi- fique (·x1x,t7, 1*8), et les Proverbes (:1,22, ·xx1v, 29,·nv, Zi), pour prouver que l’Ancien Testament aussi nous ordonne de pardormer les injures, et de faire du bien à ceuœ qui nous naissent, et qu’à renvoyer à nos théologiens les plus orthodoxes, qui vous diraient que le dogme dont vous parlez n’est point fon- damental dansle Judaïsme. Pour ce qui concerne entinles Archi- ves israétitcs, que vous enveloppez, hors de propos, dans votre courroux et dans vos bien singulières intimidations, il sulîit ile 'feuilleter cet estimable et intéressant recueil pour reconnaitre combien sont dénuées de fondement les accusations que vous soulevez contre lui, et pourse convaincre queles Archives ne font la guerre à personne, se tenantoonstamment dans los limites ·d’une noble et honorable défense. Joue finirai pas ce peu de lignes, qui seront aussi, je le pro- teste, les dernières de ma part, suree dèbat,~sans vous témoigner toute ma reconnaissance, monsieur le professeur, pour vos gé- néreux conseils, et sans vous donner Passuranco queoe n’est pas d’aujonrd’h¤i, ·Dieu merci, que nous lessuivons (I). L. Drum Tonus. Padoue, eo iûcaphmbre l·852. ' , (I) Bien que décidé à m’ubst.enîr de tonte remarque, je ne puis passer sous Bllàllœ QIIB IIOUI lI€ f0l'l1I0l1S PIIIS IIIIB ïlûüûll, Illlâ qi! IOIIS pitlie, depuis bien des siècles, de celles qui nous ont accueillis dans leur sein; que notre vraie patrie est celle dontles lois nous protègent, dont nous avons adopté la langue, les usages et les intérêts, celle à qui nous sommes prets A donner notre sang et nos biens : le pays, en un mot, qui renferme les tombeaux de nos pkes et le berceau de nos enfants.

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