Page:Archives israelites 13.djvu/66

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62 ncumzs peut rendre à la cause publique du Judaïsme, une publicité qui srespecte elle-méme, et combien la dignité personnelle ajoute de poids et d'efiîcace aux travaux de l’esprit. Ce n’esl pas sans raison ni d’aujourd’hui que la personne, la vie passée, les opi- nions antérieures d’un écrivain ou d’un orateur, influent gran- dement surl`impression produite par la parole écrite ou parlée: V il y a dans ce phénomène une juste appréciation morale de ` l‘homme, et ce n’est pas nous, Dieu merci, qui sommes disposé à nous inscrire en faux là-contre. C’est donc avec un sentiment d’entière confiance et de parfaite 1 sincérité, que nous communiquons â nos lecteurs toute idée nouvelle, dont l'application nous parait bonne, et que nous leur ' exposons les raisons qui nous portent à introduire quelque chan- gement de fond ou de forme dans ce recueil, qui est autant leur propriété que la nôtre : nous sommes habitué en toute chose, â. ‘ ne dire que la vérité, età la dire tout entière : nous ne leur ferons point, par conséquent de plus longue promesse ni de pro- fession de foi nouvelle znos vues, nos idées, notre plan, tout cela est écritaen trop grosses lettres dans cette feuille, pour que A nous ayons derechef à en faire montre. ' Nous nous bornerons à faire une seule observation, et à expri- mer un seul vœu : notre observation, la voici : Plus que jamais nous maintiendrons la loi que nous nous som- mes imposée, de n’admettre ici que des documents qui n`aient pas paru ailleurs,,çt dgne pas préter les mains à ceux qui vou- draient nous mettre de pair avec qui nous n'avons ui le désir de lutter, ni celui de ressembler : il faut choisir sa tribune, comme on choisit son drapeau: il faut avoir le courage d’ètre fortement, opiniàtrément, avec ceux-là seuls qui ont nos svmpathies. Que ` eaux donc qui voudraient nous faire l‘honneur de nous com- muniquer des vues ou des nouvelles, veuillent bien se le rappe- ler: nous ne voulons point de partage. Quant à notre vœu, l‘expression en sera simple comme le sentiment qui l'inspire : les anciennes dénominations de partis dans le Judaisme (orthodoxes, réformistes, stationnaires, etc...) I0nt aujonrd'hui surannées : qu'elles disparaissent entièrement ! qu'elles disparaissent devant la gravité des événements qui nous _ Digiiized ny Google si