664 ncnxvns Gsllicie. Kolomea, 24 septembre. — Un tragique événement, qui a conté la vie à trente-trois femmes israélites d`âges divers, est arrivé ici hier. Pendant que la communauté était réunie dans la synagogue, le bruit se répand tout à coup, vers six heures du soir, que le feu a pris dans l'étage supérieur où sont les galeries pour les femmes. C’était faux, mais une terreur panique s‘empare de celles-ci qui se précipitent avec une telle rapidité et anxiété sur les escaliers, que trente-trois d’eutre elles sont étouffées. Toutes les autorités, les gendarmes, les officiers, les médecins ont fait tous leurs efforts pour sauver les victimes, et sans ces secours, un plus grand nombre encore de femmes aurait été étouffées. Les dernières nouvelles mandent qu’un petit garçon de huit ans et deux petites filles de trois à quatre ans sont parmi les morts. Suède. On écrit de Stockholm, le 24 septembre : Il vient de se for- l mer dans notre capitale, avec l'autorisati0n du gouvernement, une société ayant pour objet de travailler à l‘établissement d'une complète liberté religieuse dans le royaume de Suède. (Lette so· ciété se compose des personnes les plus honorables, au nombre desquelles se trouvent plusieurs hauts fonctionnaires adminis- tratifs etjudiciaires. Ses séances seront publiques, et les étran- gers qui y assisteraient pourront, sur leur demande et dans les circonstances déterminées par les statuts, être admis à prendre part aux discussions. Francfort. Francfort, 5 octobre. — Le 50 du mois passé on a jeté les fon- 4 dements dela nouvelle synagogue, cérémonie qui s`est faite avec i beaucoup de solennité, à laquelle ont assisté, indépendamment l des membres de la confession israélite, MM. les bourgmestres ré- gnants, plusieurs échevins et sénateurs, ainsi que les membres du consistoire. M. le rabbin Hirsch a tenu un discours qui a fait une profonde impression sur tous les assistants. La synagogue sera, dit·on, construite dans un an. — Francfort, 6 octobre. — Le comité-directeur de la com- mune israélite a adressé au sénat, à la date du 2 octobre, une pétition au sujet de l'égaIité civile des israéliœs, et a accompagné sa pétition d’une protestation pour le cas où cette égalité serait de nouveau supprimée. Il a adressé en méme temps au sénat une consultation de M. le docteur Zopil, professeur de droit public à l’université de Heidelberg, dans laquelle l`auteur s’attache à prou- ver que la loi en vertu de laquelle les israélites, les habitants de la campagne et ceux de la ville, dits Beisassen, avaient été assi- milés aux citoyens chrétiens de la ville pour la jouissance des l
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