Page:Archives israelites 13.djvu/683

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I8IAlI·l'I'IS·_ ,677 Levi, d'entreprendre un voyage pour recueillir des dons qui puissent nous soulager. . Nos frères en Europe, voyez nos larmes, écoutez nos gémisse- ments et secourez-nous. Toute une communauté crie: Miséri- corde! Ahl si vous pouviez vous faire une idée de notre détres- se ! Nous n'avons plus ni temple, ni école, ni maisons, rien que la plus alîreuse misère, etc. n Cot écrit est signé par trois rabbins et six membres de l`admi- nistration, et apostillé par les membres de la communauté tur- que de Vienne, Menachem, Abram Russo et Gabriel Adutt. LA oonsrion mm: rnarrén un un nous n’t·ra·r noms- nur. Des appréciations diverses auxquelles la question juive a donné lieu, aucune peut-être ne sera lue avec autant d’intérêt et ne traite la question à des points de vue si neufs que celle qu’on va lire ; nous Pextrayons d’un ouvrage intitulé Essai sur la. vie politique de lord Georges Bentinck, ouvrage récemment publié à Londres, ` par M. B. Disraéli, membre du Parlement et aujourd’hui chancelier de l’Echiquier. Elle en forme le XXlV° cha- pitre : et, à la lecture de l’ouvrage, l’intérèt qu’elle nous a inspiré a été si vif, que nous avons cru devoir la traduire in extenso du texte anglais. ll y a quelque chose d’insolite à voir les questions qui nous touchent de près, traitées avec tant de bien- veillance par un homme d’État; mais quand cet homme d’État a appartenu par sa famille au culte dont il s’oc·- cupe; quand, en appartenant par le fait de la volonté paternelle à une autre religion, il a gardé pour la pre- mière une respectueuse estime; quand, enfin, il essaie A