Page:Archives israelites 13.djvu/687

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isntwrls. p ·,jhlt,=,; ;.:·` ajcàf que des grandes fetes, époque où les juifs, suivant la les tribus arabes ont continuée dans leur pèlerinage _* aflluaientde tous côtésvers le lieu saint; les saintes q°·É"' F; . ,. . . 2¢..-._h-··t·. _ _ ·· _y J 1nforment qu il se rassemblant alors à Jerusalem a de QL?} L 1;: L- » mes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ·,·t-" i` · 1$··.._=_t a·-LZ-" quele sens de cette expression, si gémïale mais si précise, ne nous échappe pas, nous sommes inforlnés un peu plus loin, en peu de mots, quoique incidemment, qu‘il yavait à Jérusalem des Parthes, ` des Mèdes et des Perses·qui professaieut la foi de Moïse, des juifs de la Mésopotamie et de la Syrie, de l’Asie Mineure et de la haute Asie, des juifs Ègyptiens, Africains, Grecs, Arabes, et en particulier des juifs de Rome même, désignés tout spécialement sous la dénomination de prosélytes Romains. ll n`est pas plus vrai, historiquement, de dire que la petite portion de juifs qui demeuraient alors en Palestine rejetèrent le Christ: c’est l'inverse qui est la vérité. Spns les juifs dela Pales- tine, la bonne nouvelle de Notre-Seigneur fût restée à jamais in- connue aux nations septentrionales et occidentales; les premiers · prédicatetirs de l'Évangile sont des juifs, et pas d'autres ; les au- teurs de l’Évangile sont des juifs et pas d`autres. Nul autre qu’un juif n‘a jamais obtenu l‘insigne faveur d'écrire sous |’inspiration du saint Esprit. Pendant près d'un siècle, personne que les juifs ne croyait à la bonne nouvelle : ils nourrissaient la llamme sa- crée dont ils étaient les dépositaires consacrés héréditairement. Et quand le temps fut mûr pour répandre la vérité parmi les · Gentils, ce ne fut ni un sénateur de Rome, ni un philosophe d’A· tliènes que Notre-Seigneur désigna nominativement à cette lin, mais un juifde Tarse, qui fonda les sept Églises d'Asie. Et cette Église plus grande, grande encore dans sa terrible dégradation, · cette Église qui a vengé pour les juifs la victoire de Titus en subju- ; guant la capitale des Césars, et qui a métamorphosé un temple des dieux de l‘0lympe en autel du dieu du Sinaï et du•Calvaire, c’est un autre juif qui la fondasun juifde Galilée. • ‘ De tout cela, il résulte que la dispersion des Juifs, ayant pré- cédé d'un nombre immense d’années , l'apparition· de Notre- Seigneur, ne pouvait être la conséquence d’actes accomplis pos- - _ térieurement à cette apparition, et qu’ils ne sont pas moins inno- I2. ' . Digitized ¤yGOOgl.€ . _ ·g ·