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68 È ncumis Après avoir visité Francfort, en 1858,et Bonn en 1840, il alla ` V D passer quelque temps à Mayence. En 1845, il se rendit à Berlin, puis à Leipzig. En 1846 il visita Breslau et s‘y maria. En 1848 il fut témoin oculaire du grand mouvement politique de l`époque et en retraça la marche et les principales péripéties dans un journal qui fixa l'attention publique. Depuis 1849 il est établi à Dresde. Auerbach débuta dans la carrière littéraire`par sa nouvelle his- torique de Spinosa (2 vol._ 1857, Stuttgard). Ce premier ouvrage futbientôt suivi d’un de ses meilleurs écrits, quoique le moins volumineux, intitulé : Poëte et Marchand. Le héros du livre est le célèbre épigram matiste israélite Moses Ephraim Kuhn, un con- temporain de Mendelsohn. Mais la vraie réputation populaire du talmudiste de Storchstetten date des Nouvelles des villages de la foret Noire. Cetoxzvrage, tableau de mœurs d’une attrayante vé- ‘ rité, a placé son auteur au rang des premiers écrivains nationaux et lui a ouvert une carrière à part, où, depuis, il a marché de succès en succès. Les Nouvelles Je Villages oüraient au public une heureuse di- version des tourmentes politiques du jour; Aucrbach a digne- . ·ment compris cebesoin moral, et l'Allemagne éclairée lui a su gré de son intelligence. Auerbach s'est aussi essayé dans le drame; mais son André Ilcfer n'a pas obtenu un grand succès. Extrait de l’A thenée israélite. Auerbach vient de publier un nouvel ouvrage intitulé : Vie nou- velle, récit en _deux volumes. Ion': DE JOSEPH IAlNZEB· Monsieur le Rédacteur, _ Accordez—moi quelques lignes, je vous prie, pour annoncer i vos lecteurs la triste_nouvelIe dela mort d'un homme de bien, d'un artiste distingué et en même temps d'un des plus dévoués _ amis de la cause israélite. Je veux parler de Joseph llainzer, dé- ' Digiiized by Google