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dépendance de l’Est d’Haïti, proclamée contre l’Espagne par les naturels. — La réunion de cette partie à la République d’Haïti. — L’administration de l’île entière par Boyer. — De nouvelles négociations avec la France, et la reconnaissance équivoque de l’Indépendance d’Haïti par cette puissance.

La cinquième, de juillet 1825 à février 1838 : — La continuation des négociations avec la France. — La codification des lois civiles et criminelles. — La réclamation infructueuse de la partie de l’Est d’Haïti par l’Espagne. — La reconnaissance explicite, par la France, de l’Indépendance et de la Souveraineté d’Haïti.

La sixième, enfin, de février 1838 à mars 1843 : — L’opposition parlementaire contre l’administration de Boyer. — Divers traités avec la France et la Grande-Bretagne. — La révolution qui amène l’abdication de Boyer et son départ pour l’étranger.

Chacune de ces époques des deux périodes formera un livre divisé en chapitres.


Si cet ouvrage trouve quelques lecteurs à Paris, ils y verront beaucoup d’incorrections dans le style, encore plus de fautes contre les règles de la grammaire : il ne leur offrira aucun mérite littéraire. Mais ils ne devront pas oublier qu’en général, les Haïtiens ne bégaient les mots de la langue française, que pour constater en quelque sorte leur origine dans les Antilles.