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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/391

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TRYGÆOS.

Fort bien dit.

LE CHŒUR.

C’est le moyen d’être doux. Oui, nous serons des agneaux les uns pour les autres, et, à l’égard des alliés, beaucoup plus aimables.

TRYGÆOS.

Voyons, maintenant, qu’on aille prendre vite une brebis. Moi, je préparerai l’autel pour le sacrifice.

LE CHŒUR.

Comme tout, quand la divinité le veut et que la Fortune est favorable, comme tout marche à souhait ! Chaque chose vient à propos s’ajouter à une autre.

TRYGÆOS.

C’est évident. Voici l’autel prêt à la porte.

LE CHŒUR.

Hâtez-vous, maintenant que la volonté des dieux contient le souffle violent et inconstant de la guerre ; maintenant qu’un bon génie nous ramène évidemment vers la prospérité.

TRYGÆOS.

Voici la corbeille, avec les grains d’orge, et la couronne et le couteau, ainsi que le feu. Rien ne nous retient plus que la brebis.

LE CHŒUR.

Dépêchez-vous ; car si Khæris aperçoit l’orge, il va venir, sans être appelé, pour jouer de la flûte, et je suis