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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/414

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TRYGÆOS.

Viens, femme, dans notre champ, et sois pour moi une belle et bonne coucheuse. Hymen, hyménée, ô !

LE CHŒUR.

Ô trois fois heureux ! tu mérites les biens que tu as. Hymen, hyménée, ô ! Hymen, hyménée, ô ! Que lui ferons-nous ? Que lui ferons-nous ? Nous la vendangerons. Nous la vendangerons. Mais, comme c’est notre devoir, allons, conduisons-lui le marié, mes amis. Hymen, hyménée, ô ! Hymen, hyménée, ô ! Vous habiterez ensemble sans chagrin, sans affaires, cueillant vos figues. Hymen, hyménée, ô ! Hymen, hyménée, ô ! Celui-ci en a de grandes et grosses ; celle-là les a douces. Hymen, hyménée, ô ! Tu chanteras, après avoir mangé et bu beaucoup de vin : Hymen, hyménée, ô ! Hymen, hyménée, ô !

TRYGÆOS.

Vive la joie ! vive la joie ! mes amis. Et s’il en est un qui me suive, vous mangerez des gâteaux.

FIN DU TOME PREMIER