Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/93

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NIKIAS.

Cela fait deux marchands. Et que lui advient-il à celui-là ?

DÈMOSTHÉNÈS.

D’être le maître, jusqu’à ce qu’il en arrive un plus scélérat. Alors il périt, et à sa place arrive le marchand de cuirs, le Paphlagonien rapace, braillard, à voix de charlatan.

NIKIAS.

Il faut donc que le marchand de moutons soit exterminé par le marchand de cuirs ?

DÈMOSTHÉNÈS.

Oui, par Zeus !

NIKIAS.

Malheureux que je suis ! Où trouver un autre marchand, un seul ?

DÈMOSTHÉNÈS.

Il en est encore un, qui exerce un métier hors ligne.

NIKIAS.

Dis-moi, je t’en prie, qui est-ce ?

DÈMOSTHÉNÈS.

Tu le veux ?

NIKIAS.

Oui, par Zeus !

DÈMOSTHÉNÈS.

C’est un marchand d’andouilles qui le renversera.