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LYSISTRATA.
Regarde. Quelqu’une de vous le connaît-elle ?
MYRRHINE.
Certes, je le connais. C’est mon mari Cinésias.
LYSISTRATA.
C’est à toi de le faire griller de dépit, de lui donner le change, de paraître l’aimer sans l’aimer, de lui accorder tout, hormis ce dont la coupe est témoin.
MYRRHINE.
Tranquillise-toi, je ferai tout cela.
LYSISTRATA.
Mais je vais rester avec toi ; je t’aiderai à le tromper et à finir de le brûler. Pour vous autres, retirez-vous.
MYRRHINE SANS PARAITRE D’ABORD, LYSISTRATA, CINÉSIAS, UN ENFANT.
CINÉSIAS.
Que je suis malheureux ! De quelle espèce de frénésie et d’ardeur je suis tourmenté ? C’est comme si j’étais sur une roue !
LYSISTRATA.
Qui vive ?
CINÉSIAS.
Moi.
LYSISTRATA.
Un homme !
CINÉSIAS.
Sans doute, un homme.
LYSISTRATA.
Ne te retireras-tu donc pas d’ici ?