Page:Aristote - Histoire des animaux - traduction Jules Barthélemy Saint-Hilaire.djvu/211

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vir in doctrma, liv. XI, ch. CXIV, p. 471. — Vir immensæ subtilitatis, liv. XVII, ch. LXXVII, p. 703, etc. C’est que Pline sait apprécier les Grecs aussi bien que nous pouvons les apprécier aujourd’hui, et qu’il recommande instamment qu’on ne se lasse pas de les écouter, comme les plus exacts et les plus anciens des observateurs ». Nécessairement, Aristote est, à ses yeux, le premier de tous ; et pour joindre l’exemple au conseil, il ne se lasse pas non plus de le suivre dans les quatre livres qu’il a consacrés au règne animal. Après avoir donné le septième livre tout entier à l’homme, par lequel il commence ainsi que l’avait fait Aristote, il donne les quatre suivants, du VIIIe au XIe compris, à tous les animaux connus de son temps, et décrits avant lui. Ce que vaut la zoologie particulière de Pline, on la jugera plus tard, et ailleurs qu’ici, où ce n’est pas le lieu ; à présent ce qui nous importe, ce sont uniquement ses emprunts au naturaliste qu’il consulte, et les citations fréquentes qu’il en tire. Quant aux emprunts, il suffira de dire que Pline, qui attribue à Aristote une cinquantaine de volumes sur les animaux, se propose et se flatte « d’abréger cet ouvrage célèbre ». Il est donc très-concevable qu’il y prenne à tout moment, sans le nommer, les détails où il entre ; mais il nomme aussi très-souvent Aristote. Parmi ces citations multipliées où ce grand nom figure, nous ne nous arrêterons qu’aux principales.

En voici quelques-unes, que nous reproduisons dans l’ordre des livres de l’Histoire naturelle de Pline.

Livre VIII, ch. X, p. 322, édit, et trad. Littré, Pline