Page:Aristote - Histoire des animaux - traduction Jules Barthélemy Saint-Hilaire.djvu/415

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de nombreuses variétés. Tantôt la verge est cartilagineuse et charnue, comme chez l’homme. La partie charnue ne se gonfle pas ; mais le cartilage se développe. Parfois l’organe est nerveux comme dans le chameau et le cerf ; parfois il est osseux, comme dans le renard, le loup, le putois et la belette, qui a aussi un os dans la verge.

§ 9[1]. Outre ces observations, il faut ajouter que l’homme parvenu à tout son développement a les parties supérieures du corps plus petites que celles du bas. Nous entendons par le Haut tout ce qui, à partir de la tête, s’étend jusqu’à cette partie où a lieu la sortie des excrétions ; par le Bas, nous en-tendons le reste du corps, à partir de là. Dans les

  1. Les parties supérieures. Aristote explique lui-même un peu plus bas ce qu’il faut entendre par là. — Plus petites. Il faut comprendre qu’il s’agit de la longueur et non de la masse ; car l’observation ne serait pas exacte autrement. — À partir de la tête. Ceci veut dire sans doute que la tête n’est pas comprise dans cette mesure ; et alors, l’observation est beaucoup plus vraie. D’ailleurs, elle ne peut être que très-générale, puisque la proportion varie beaucoup d’un individu à un autre. — Générale. J’ai ajouté ce mot. — C’est la queue. Le texte grec a deux mots qui signifient également Queues ; mais il doit cependant y avoir quelque différence entre ces deux mots ; et l’un peut-être désigne une queue à poils, et l’autre une queue sans poils. Voir plus bas, § 11.