Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/1279

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LIVRE II, CH. VIII, ^ 1. -275

comment je le prouve. Plus haut, il a 6t6 démontré que ce qui est suivant la volonté n'est pas forcé ; et à plus forte raison, que tout ce qu'on veut est parfaitement libre. Mais nous n'avons démontré réellement que ceci, à savoir qu'on peut faire librement des choses qu'on ne veut pas. Or, il y a une foule de choses que nous faisons sur le champ par cela seul que nous les voulons, tandis que l'on ne peut jamais agir sur le cliamp par réflexion.

��CHAPITRE VIII.

��Définition deractc volontaire; il suppose toujours remploi delà raison. Le nécessaire, ou la force. — Différencede l'homme ctdes autres êtres animés : l'acte volontaire vient d'une cause inté- rieure ; l'acte nécessaire vient d'une cause étrangère. — De la tempérance et de l'intempérance. — Contrainte morale : les enthousiastes, les devins; mot de Philolaiis. — C'est encore affirmer la liberté que de la nier.

��§ 1. S'il faut nécessairement, comme nous l'avons vu, que l'acte libre et volontaire se rapporte à l'une de ces trois choses : l'appétit, la réflexion, la raison; et s'il n'est

��mais il n'est pas le seul libre. — et l'acte réiléchi, bien que tous deux

Plus haut. Daus ce même chapitre, soient libres.

§ 7. — Sur le champ. C'est la ditfc- Ck. VJII. Morale à Nicomaque,

rence entre la volonté el la rOilcxion ; livre 111, ch. 1 et 2 ; Grande Morule,

et voilà pourquoi on ne peut pas iivrel, ch. 13.

tout à fuit confondre l'acte volontaire 1^ 1. Cotnme nous l'avons ru. Voir

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