Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/392

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sait-il réellemeut discerner le bien et le mal ? Il ne connaît le bien que d'une manière générale ; il ne connaît pas son bien particulier. — L'injustice est-elle possible contre le mécluiiit ? Kt n'est-ce pas lui rendre service que de le dépouiller du bien qu'il emploie mal ? P^xemples des léf^^islateiirs, qui n'accordent pas à tous les citoyens, sans distinction, les droits politiques. — Doit-on préférer le courage à l'injustice ? Ou au contraire ? — Théorie géné- rale de l'instinct du bien et de la vertu réfléchie. — L'excès de vertu peut-il être nuisible à l'homme ?

Chapitre VI. — Indication des théories nouvelles sur la tempérance et l'intempérance, et sur la brutalité.

Chapitre Vil. — De la brutalité. Klle est en dehors de l'humanité, comme son nom l'indique. — La vertu qui lui est opposée n'a pas de nom, parce qu'elle n'appar- tient pas à l'homme, et qu'elle est digne des héros ou des Dieux,

Chapitre VIII. — De la tempérance. Théories anté- rioiu'es. — Erreur de Socrate. — Questions diverses. — L'iîitempérant sait-il ce qu'il fait? — Le sage qui n'a pas de mauvais désirs, est-il réellement tempérant ? A quel ordre de choses se rapportent spécialement la tempérance et l'intempérance? — Solution de ces questions. — Hera- clite. — L'intempérant a la science générale du mal qu'il fait ; mais il n'en a pas la science particulière. — Confir- mation tirée du Syllogisme et des Analytiques. L'intem- pérance se rapporte surtout, dans les plaisirs du corps, à ceux du toucher et du goût. — Autres intempérances, de

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