Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/673

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LIVRE V, CH. IV, <^ lli. 151

^ 13, J'ajoute aussi que ces noms de profit et de perte que nous employons, en étudiant la justice, sont venus de l'é- change et des transactions volontaires. Quand on a plus {{u'on n'avait d'abord, cela s'ai^pelle faire un profit; et quand, au contraire, on se trouve avoir moins qu'au dé- but, cela s'appelle essuyer une perte. C'est ce qui arrive, par exemple, dans les transactions de vente et d'achat, et dans toutes celles où la loi a laissé pleine liberté aux con- tractants. Mais quand on n'a ni plus ni moins que ce ({u'on avait, et que les choses sont restées tout ce qu'elles étaient auparavant, on dit que chacun a son bien, et que personne n'a fait ni perte ni profit.

§ Ih. En résumé, le juste est l'exact milieu entre un certain profit et une certaine perte, dans les transactions qui ne sont pas volontaires ; et il consiste en ce que cha- cun a sa part égale après comme avant.

��§ 13. J'ajoute aussi. Ceci se rap- tote d'ailleurs essaie de justifier de

porte à ce qui a étù dit plus haut ; nouveau les expressions dont il a dû

mais ce n'est pas la suite de ce qui se servir, § 5. précède immédiatement. Le texte est § là. Le juste est l'exact milieu.

certainement ici en désordre. Aris- La justice réparatrice et répressive.

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