Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/959

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LIVRE X, C:H. IV, § 1. Z[37

��CHAPITRE IV.

Suite de la théorie du plaisir. L'acte le plus complet est celui qui se fait dans les meilleures conditions. — Le plaisir complète et achève Tactc, quand Fêtre qui sent, et Tol^jet senti, sont dans les conditions voulues. —Le plaisir ne peut pas être continuel plus que la peine; faiblesse humaine. — Plaisir de la nouveauté. — L'homme aime le plaisir parce qu'il aime la vie. Liaison étroite du plaisir et de la vie.

^ J . Chacun de nos sens n'est en acte que par rapport à l'objet qu'il peut sentir; et le sens, pour agir complète- ment, doit être en bon état, relativement au plus excellent de tous les objets qui peuvent touiber sous ce sens par- ticulier. C'est là, ce me semble, la définition la meilleure qti'on puisse donner de l'acte complet. Et peu importe du reste que Ton dise que c'est le sens lui-même qui agit, ou l'être dans lequel ce sens est placé. Dans toutes les cir- constances, l'acte le meilleur est celui de l'être qui est le mieux disposé par rapport au plus parfait des objets qui sont soumis à cet acte spécial. Et cet acte n'est pas seu- lement l'acte le plus complet, il est aussi le plus agréable ; car dans toute espèce de sensation, il peut y avoir plaisir, de même qu"il y a plaisir également dans la pensée et dans la simple contemplation. La sensation la

��cil. 1\\ Gr. Morale, livre II, dans le Traité de l'Ame la lltéorie de ch. 0. la sensibilité, livre II, cli. 5, p. 198

^ i. Cluuuv. de nos sens. Vovez de ma Iraductioii.

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