Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/988

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c'est ce (iiron ne saurait nier*, le sage ast particulière- ment cher aux Dieux. Par suite encore, c'est lui qui nie paraît le plus heureux des hommes ; et j'en conclus que le sage est le seul qui soit, en ce sens, aussi parfaitement heureux qu'on peut l'être.

��CHAPITRE X.

��Impuissance des théories; importance de la pratique; opinion de Théognis. — La raison ne parie qu'au petit nombre. Les nuiltitudes ne peuvent être conduites et corrigées que par la crainte des châtiments. — Influence de la nature; nécessité d'une bonne éducation ; elle ne peut être réglée que par la loi. Sages conseils donnés au législateur par Platon. — Emploi simultané de la pratique et de la force. La loi seule a la puissance de commander efficacement. — Education publique ; éducation particulière; utilités des règles générales et de la science; l'expérience. — Rôle admirable du législateur. — Métier peu utile et peu honorable des Sophistes qui enseignent la politique; elle est indispensable. Les études théoriques sur les constitutions peuvent être de quelque utilité. — Recueil des Constitutions. — Liaison de la morale à la politique ; annonce de la Politique d'Aristote faisant suite à sa Morale.

��g 1. Si nous avons suffisamment précisé, dans ces esquisses, les théories qu'on vient de voir et celles des

��§ 6. Le sage est le seul. Principe Morale à Eudème, Vwre VII, cli. lô.

ircneilli par les Stoïciens. JJ 1. Dans ces esquisses. On se

Ch. X. Gr. Morale, livre I, ch. 1 ; rappelle qu'au début de ce Irailé,

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