Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/48

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cartilage. Même chez les vivipares ordinaires, bien des os sont cartilagineux, là où il faut que la partie solide soit assez molle et assez spongieuse pour ménager les chairs, par exemple les oreilles et le bout du nez. Le cartilage et l’os sont au fond de même matière ; mais le cartilage n’a jamais de moelle ; et de plus, il est gluant. D’autres matières dans le corps se rapprochent beaucoup des os : ce sont les ongles, les soles, les pinces, les cornes, les becs, les dents, etc., donnés à l’animal pour sa défense et pour son alimentation.

On aurait encore à parler de la peau, des membranes, des poils, des plumes et des parties correspondantes chez les diverses espèces ; mais ces détails trouveront leur place plus loin, de même que l’analyse de la liqueur séminale et du lait trouvera la sienne quand il sera question de la génération.

Ici finit pour Aristote l’étude physiologique des parties similaires ou élémentaires des animaux ; et il passe à l’étude des parties complexes et non-homogènes, commençant par l’homme, ainsi qu’il l’a fait dans l’His-