Page:Arlincourt - Le solitaire.djvu/132

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du parc : tu veux ta perte, tu veux la mienne ; que notre destinée s’accomplisse !….. Quoi ! pas une parole de pitié ! pas un regard consolateur !….. »

Puis avec l’accent de la douleur et du désespoir : — « Cruelle ! ajoute-t-il, était-ce donc un sort si affreux que d’être la compagne d’Ecbert !… Sais-tu que plus d’un cœur a cherché son cœur ! que plus d’une beauté secrètement a soupiré pour celui que tu dédaignes !….. Hélas ! Ecbert n’avait point encore aimé….. Oh ! qu’il plaint à présent celles dont il a rejeté les vœux !…. Élodie ! vous me haïssez ; je me hais moi-même : et bien ! osez me le dire ; accablez-moi des expressions de votre inimitié, de votre indignation : bientôt nous aurons traversé la vallée : le torrent est là….. ; montrez-moi l’abîme…, j’obéirai….., vous serez libre. »

La farouche tendresse de ses accens, son délire passionné, les combats inté-