Page:Arlincourt - Le solitaire.djvu/171

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tres l’ont suivie, et Marceline les accompagne. À la vue de cette dernière, Élodie se relève, ci, les yeux baignés de larmes, se précipite entre ses bras.

Tandis que les pâtres du hameau préparent le brancard sur lequel ils vont transporter Herstall à l’abbaye, Marceline cherche à rassurer l’orpheline. — « Existe-t-il encore ? s’écrie Élodie. » Marceline se penche vers le corps du vieillard, met la main contre son cœur, paraît écouter un instant, et prononce ces mots : — « Il vit. »

Élodie pousse un cri de joie. — « Aurait-il donc manqué sa victime ? a dit Ursule avec surprise. » — « Soupçonneriez-vous quelque meurtre ?… interrompt vivement Marceline. » — « Si je soupçonne un meurtre ! répète Ursule : Herstall revient du mont Sauvage. »

À cette réponse, Marceline indignée détourne la tête avec mépris….. Les