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LA MAISON DE GRANIT


Je poserai mes mains, chaudes et caressantes,
Sur chacun des objets effleurés par tes mains ;
Et ton ombre, mêlée aux ombres bleuissantes,
Écartera de moi la peur des lendemains.

Et ma chère maison me deviendra sacrée,
Parce qu’un soir divin, à l’heure où le soleil
Effeuillait sur les monts une rose pourprée,
Elle t’offrit la fleur de son foyer vermeil.