Page:Arnal - La Maison de granit, Plon-Nourrit.djvu/42

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Vous vous prêtez à tous : la plus fragile rose
Reçoit votre sourire et vos baisers profonds,
Et votre soleil d’or indifférent se pose
Sur des cheveux d’enfants ou sur de pâles fronts.
On vous aime, mais vous n’aimez pas, ô madone,
Idole décevante, insensible beauté ;
Et moi, je veux aimer un être qui se donne,
Et qui soit à moi seule, et pour l’éternité.