Page:Arnal - La Maison de granit, Plon-Nourrit.djvu/59

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Ne sois pas celle qu’on attend
Parce qu’on a vu son sourire,
Le sourire menteur qui tend
Un piège où le cœur se déchire.

Sois celle dont on prend la main
Sans pensée arrière et mauvaise,
Celle qui montre le chemin
Et dont le regard droit apaise.

Donne plus que tu n’as promis,
Bien plus qu’on ne saurait attendre ;
Donne-toi, sans qu’à tes amis
Tu puisses jamais te reprendre.