Page:Arnaud - Recueil de tombeaux des quatre cimetières de Paris, 2.djvu/60

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

été porté et enterré à Valmy. Voici la lettre que ce vieux guerrier écrivit à ce sujet au maire de cette commune, le 31 juillet 1820.

« Je prie M. le maire de Valmy de m’acheter un petit terrain, contenant deux pieds en carré, pour y inhumer mon cœur après mon décès. Mon fils sera chargé de porter mon cœur, qui ne peut être placé qu’au milieu de mes braves frères d’armes, morts dans la glorieuse journée du 20 septembre 1792, et sous la sauve-garde des braves. »

Le 31 juillet 1820.


CIMETIÈRE DE VAUGIRARD.

Planche 55.

TOMBEAU DE VIRGINIE :

Ô FILLE CHÉRIE !

On voit ce monument à gauche en entrant par la porte du petit Vaugirard. Il se compose d’un cipe en pierre de liais, sur lequel est gravée une belle inscription. La superficie du terrain sur lequel il s’élève, forme un petit jardin très-soigné, qu’embellissent des fleurs et des arbustes toujours verts, et qu’un treillage sépare des tombeaux du voisinage. La mère et les sœurs de Virginie se sont chargées de l’entretien des plantes qui croissent au-dessus de sa chère dépouille.