Page:Attar - Le Livre des conseils - traduction Sacy, 1819.djvu/15

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( XIII l’auteur commence par célébrer la grandeur de Dieu, les merveilles qu’il a opérées dans les siècles anciens en faveur de ses serviteurs, et la toute-puissance par laquelle il dirige tous les événemens, et distribue aux créatures, sui’vant sa volonté, les biens et les maux. Il chante ensuite, suivant un usage dont aucun poète ne s’écarté, les louanges de Mahomet, puis celles des principaux imams ou docteurs de sa religion. Après ces préliminaires, il traite successivement et sans ordre, des caractères de la vraie piété, de la solide dévotion , de la perfection religieuse, du renoncement aux biens de ce monde, des vertus et des vices, de leurs effets, et des signes auxquels on les reconnolt. Il semble par-tout adresser la parole à un disciple chéri et avide d’instruction î il !’appelle son ami, son frère, et plus souvent son fils. Il n’est presque aucun