5oMollesse générale.
Quoique nous n’ayons point rencontré ces altérations, nous sommes loin de vouloir nier l’importance qu’elles peuvent avoir.
En résumé : 1osi l’on trouve des cerveaux de maniaques parfaitement sains, il existe le plus souvent des altérations manifestes ;
2oCelles-ci s’observent plutôt dans les méninges et à la superficie du cerveau que dans sa profondeur ;
3oElles n’ont point de fixité ; quelquefois réunies sur un même individu, le plus souvent séparées ;
4oQuoique variées dans leur forme, elles se rapprochent de celles que nous sommes habitués à rapporter à un travail de nature phlegmasique.
Nous n’avons ouvert que trois épileptiques, et les résultats de ces autopsies, que nous avons faites avec le plus grand soin, ne paraissent point destinées à jeter quelque lumière sur la nature si inconnue de cette maladie. Deux de ces individus avaient succombé à des maladies intercurrentes, et leur cerveau nous a paru présenter les conditions normales. Un autre a péri à la suite d’accès très rapprochés, à peine a-t-on trouvé un peu d’injection de la pie-mère, le cerveau et ses membranes étaient parfaitement sains d’ailleurs ; l’inflammation chronique de la substance blanche, hyperémie, induration, etc., désignées par MM. Bouchot et Cazauvieilh, n’ont pu être retrouvées par nous.