Aller au contenu

Page:Audet - Jean-Daniel Dumas, le héros de la Monongahéla, 1920.djvu/124

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

de manière que la France conservât la propriété de la partie Septentrionale depuis le Cap Anseau[1] jusqu’aux mines.

Mais si leur zèle devient inutile, si la fermeté anglaise ne laisse aucune espérance à ce sujet ils doivent être prêts à rompre plutôt toute conférence que de lâcher un pouce de terrain sur le continent.

Il est évident que notre colonie perdrait par là toute communication avec la métropole ; nous n’aurions plus l’entrée du fleuve libre, qu’en autant que les Anglais le jugeraient à propos.

Les lignes de démarcations qui séparent les possessions respectives sur la carte qui suit ce mémoire sont tirées selon les plus grands sacrifices qu’il soit possible à la France de faire. C’est aux plénipotentiaires à tirer avantage des événements heureux pour obtenir de meilleures conditions, mais dans tous les revers possibles, il sera plus avantageux au Roi et à l’État de renoncer au Canada et conséquemment à la Louisianne, qui ne peut subsister sans lui, que de céder un pouce de terrain au delà de cette division.

La couleur bleue marque les possessions françaises.

La rouge marque les possessions Britanniques.

La jaune les terres qu’on peut laisser neutres.

  1. Canso