Page:Audoux - De la ville au moulin.djvu/208

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sur une chaise basse en se balançant comme au temps des nourrissons, je relis très lentement la lettre d’oncle meunier. Reine, en face de moi, sous la même lampe, fait ses devoirs de classe. Ses papillons bleus bougent et se posent plus souvent sur moi que sur la page d’écriture. À la fin elle me dit :

— Maman, c’est quand elle chante que je la trouve belle, mais toi c’est quand tu lis.