Page:Audubon - Scènes de la nature, traduction Bazin, 1868, tome 1.djvu/28

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la beauté naturelle de son site, j’en admirai la pittoresque élégance, et je reconnus bientôt dans ses habitants la même urbanité qu’en ceux que je venais de laisser derrière moi. Les savants et les littérateurs de cette antique métropole de l’Écosse me reçurent comme un frère. Impossible d’inscrire ici les noms de tous ceux qui m’accueillirent avec la plus grande bonté ; mais la gratitude me commande de citer les professeurs Jameson, Graham, Russel, Wilson, Brower et Monroë ; sir Walter Scott, le capitaine Hall ; les docteurs Brewster et Greville ; MM. James Wilson, Neill, Hay, Combe, Hamilton, les Witham, les Lizars, les Syme et les Nicholson. La Société royale, celle des antiquaires d’Écosse, celle des Arts utiles, l’Académie écossaise de peinture, de sculpture et d’architecture, m’inscrivirent d’elles-mêmes et gratuitement au nombre de leurs membres.

C’est dans cette capitale que commença la publication de mes illustrations ; et j’aurais pu l’y achever s’il ne m’était survenu des difficultés imprévues. Mon graveur, M. W.-H. Lizars, me conseilla de m’adresser à un artiste de Londres ; et là, après beaucoup de vaines recherches, je parvins à me mettre en rapport avec M. Robert Havell junior, qui, depuis ce temps, n’a pas cessé de travailler pour moi ; et je suis heureux de dire qu’il s’en est acquitté à la satisfaction générale de mes patrons.

Il y a de cela déjà quatre années. Un volume de mes illustrations, contenant cent planches, est sous les yeux du public ; et vous pouvez facilement juger, cher lec-