Page:Audubon - Scènes de la nature, traduction Bazin, 1868, tome 2.djvu/372

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des airs ou plongeait après quelque menu fretin. Là aussi j’ai fait plus d’une esquisse et j’ai vu s’écouler plus d’un heureux jour. Avec quel plaisir j’irais revoir encore l’honnête famille et la petite maison que j’habitais avec elle !


LE PLUVIER DORÉ.


Le Pluvier doré passe l’automne, l’hiver et une partie du printemps dans les États-Unis. Il se montre par troupes considérables, soit le long de nos côtes, soit dans l’intérieur, et même souvent sur les terrains les plus élevés. Cependant le plus grand nombre s’avance, dans les hivers rigoureux, jusqu’au delà des limites de nos États méridionaux ; et, dans cette espèce, les migrations partielles sont surtout influencées par l’état de la saison. Du milieu d’avril au commencement de mai, ces oiseaux sont plus abondants sur les côtes maritimes des districts du centre et de l’est ; tandis qu’en automne ils fréquentent l’intérieur, et plus spécialement les prairies de l’Ouest. Dans les premiers jours de mai, ils se réunissent en troupes immenses, et commencent leurs migrations vers les contrées septentrionales où l’on dit qu’ils vont nicher.

Les détails que donne Wilson sur cette espèce se