Page:Augier - Théatre complet, tome 5, 1890.djvu/73

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Madame Maréchal.

Ah ! bien, oui, c’est le carreau que Fernande croyait perdu.

Maréchal.

Vous rêvez, ma chère.

Madame Maréchal.

Il est bien reconnaissable… Voici les trois fautes. N’est-ce pas, Fernande ?

Fernande.

C’est pourtant vrai.

La Baronne, à part.

Aïe !

Maximilien, à part.

Bon !

Maréchal, à part.

Sapristi ! quel pataquès !

La Baronne, menaçant Fernande du doigt.

Ah ! malicieuse, vous aviez reconnu votre ouvrage, et vous vous moquiez de moi, en me demandant s’il m’avait coûté beaucoup de temps !

Fernande.

Je voulais vous faire avouer que vos bonnes œuvres ne vous laissent pas le loisir de tricoter.

Maréchal, à part.

Cette enfant a de l’esprit quand il le faut.

Madame Maréchal.

Mettez-moi au courant, de grâce.