Page:Auguste Rodin - Les cathedrales de France, 1914.djvu/535

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qui sépare le torse en deux, tombe en se barrant sur les deux cuisses, s’emparant de l’une à moitié et de l’autre complètement : opposition de cette ombre portée et de ce clair-obscur, celui-ci donnant la vie à celle-là.


Le prix de beauté n’appartient en propre à aucune femme, mais elles se le partagent toutes. Chacune d’elles s’accomplit dans sa personnelle beauté comme un fruit mûrit selon les lois de son espèce.


Pour moi, il y a longtemps que je ne sais plus ce que c’est qu’une « académie » ; mais je sais ce que c’est qu’une femme ou une fleur auxquelles on n’a pas encore fait l’outrage de les rendre académiques.