Chap. XVI, 12.
I« LIVRE DE SAMUEL.
Chap. XVII, 18.
muel dit a Isai : " Sont-ce la tous tes I etabli leur camp dans la vallee du Terefils ?
" Et il repondit : "II reste encore le j binthe, ils se rangerent en bataille en
plus jeune, qui fait paitre les brebis. " face des Philistins. Les Philistins etaient Samuel dit a Isai : " Envoie-le chercher, ! postessur la montagne d’ua cote, et Israel car nous ne nous mettrons point a table | etait poste vers la montagne de Tautrc
qu’il ne soit venu ici." Isai i’envoya i cote : la vallee les separait
chercher. Or il etait blond, avec de beaux I Mors sortit des rangs des Philistins yetx et une belle figure. Jehovah dit a | un champion ; il se nommait Goliath, il Samuel : "Leve-toi, oins-le, car c’est
lui !" Samuel ayantpris la* corne d’huile,
I’oignit an milieu de ses freres ; et TEsprit de Jehovah vint sur David a partir de ce jour et dans la suite.
etait de Geth, et il avait une taille de six coudees et un palme. Un casque d’airam couvrait sa t&e, et il portait une cuirasse a ecailles du poids de cinq mille skies d’airain. D avait aux jambes une ar- ... . . *.«•• • >
Samuel se leva et sen alia a Ra- 1 mure d’airain et un javelot d airain entre
les epaules. Le> bois de sa lance etait 7
comme une ensouple de tisserand, et h
pointe de sa lance pesait six cents sides
de fer ; celui qui portait son bouclier
marchait devant lui. Godath s’arreta, S
et s’adressant aux troupes d’Israel rangees
en bataille, il leur cria : " Pourquoi
matha.
L’Esprit de Jehovah se retira de Saul, et un mauvais esprit venu de Jehovah le 1 5 troublait. Les serviteurs de Saul lui dirent : Voici qu’un mauvais esprit de Dieu
te trouble. Que notre Seigneur parle ;
tes serviteurs sont devant toi ; ils chercheront un homme sachant jouer de la etes-vous sortis pour vous ranger en baharpe ; et quand le mauvais esprit venu taille ? Ne suis-je pas le Phikstin, et de* Dieu sera sur toi, iljoueradesa main, n etes-vous pas des esclaves dc Saul ?
et tu seras soiilage." Saul repondit a Choisissez un homme qui descende contre
ses serviteurs : "Trouvez-moi done un | moi. S’il a le dessus en se battant avec homme qui soit bon musicien, et ameuez- i moi et qu il me tue, nous vous serous
le moi." L’un des serviteurs, prenant la assujettis ; mais si je I’emporte sur lui et
parole, dit : "J’ai vu un tils d’Isai de : que je le tue, vous nous serez assujettis Bethleem, qui sait jouer de la harpe ; cest 1 et vous nous servirez. " Le Phihshn un homme fort et vaillant, un guerricr, ’ ajouta : " Je jette aujourd’hm ce den a parlant bien et d’une belle figure, et Je- i l’annce d ? Israel : Donnez-moi un homme,
hovah est avec lui. " Saul envoya des l et nous nous battrons ensemble. En n
messagers a Isai, pour lui dire : " En ; | entendant ces paroles du Phtfistin, Sattl voie-moi David, ton tils, qui est avec les et tout Israel furent effrayes et saisis brebis." Isai prit un ane, avec du pain, j d’une grande crainte. une outre de vin et un chevreau, et il en- ! Or David etait fils de cet Ephrateen de 12 voya ces choses a Saul par David, son | Bethleem de Juda nomme Isai, qui avait fils. Arrive chez Saul, David se pre- huit fils, et qui, au temps dc Saul, etait senta devant lui ; et Saul le prit en affec- ! un des hommes les plus avances en age.
tion, et il devint son ecuyer. Et Saul fit | Les trois fils aines o ?Isat avaient sum 13
dire a Isai : "Que David, je te prie, j Saul a la guerre ; ils se nommaient, i ainfe reste a mon service, car il a trouve grace Eliab, le second Abinadab, et le troisieme a mes yeux. " Lorsqu’un esprit venu de i Samma. David etait le puis jeune. Lots- 14 Dieu &ait sur Saul, David prenait la i que les trois aines eurent sum Saul, Da- 15 harpe et jouait de sa main, et Saul se j vid allait et venait d’aupres de SatO,
catmait et se trouvait bien, et le mauvais
esprit se retirait de lui.
CHAP. XVII. — Guerre contre les Philistins. Goliath tue par David.
Les Philistins, ayant rassetnble leurs
armees pour faire la guerre, se reunirent a Sccho, qui appartient a Juda ; ils camperent entre Socho et Azeca, a Ephes-Dommim. Safii et les hommes d*IsraSl se rassemblerenf aussi, et apres avoir XVII, 5. Cinq mille tides (en nombr» rond. peut^tre un peu ex &4rt environ 75 kilogr. : cette cuirasse*, formed de petites plaques metalliquew-tperposies, desc^ndait jusqu’aux che-It )
pour paitre les brebis de son pere a Bethleem.
Le Philistin s’avancait matin et soir et il se presenta pendant quarante jours. isai dit a David, son fils : "Prends i ; pour tes freres cet epha de grain roti et ces dix pains, et cours au camp vers tes freres. Porte aussi ces dix fromages au chef de leur millier. Tu viaiteras tes fire* res pour voir s’ils se portent bien, et tu prendras d*eux un gage. " _
villes, comme eel les que Ton voit sur les monuments assyriens.
- 8. Urn £*g*% un signe visible de ta yisite a tes
freres. D autres, regardant comme invrattem* i3
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