Page:Augustin Crampon - La Bible, édition en un volume, Desclée, 1904.djvu/571

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Chap. XXII, 23. LIVRE DE JOB. Chap. XXIII, 17.


30


s

11 12 ’j ’4

’7 Tu te releveras, si tureviens au Tout- Puissant, Si tu eloignes l’iniquite de ta tente. Jette les lingots d’or dans la poussiere, Et Tor d’Ophir parmi le4 cailloug du torrent Et le Tout-Puissant sera ton or, // sera pour toi un monceau d’argent. Alors tu mettras en lui tes delices, Et tu leveras vers lui ta face. Tu le prieras, et ii t’exaucera, Et tu facquitteras de tes voeux. Tes desseins reussiront au gre de tes desirs, Sur tes sentiers brillera la lumiere. A des fronts abattus tu crieras : "En haut ! " Et Dieu secourra celui dont les veux sont abaisses. II dehvrera menus le coupable, Sauve par la purete de tes mains. CHAP. XXIII — xxiv, — Hiponse de Job. Alors Job prit la parole et dit : Oui, ma plainte est amere, Et pourtant mes gemissements n’egalent pas ma douleur Un ! qui me donnera de savoir ou le trouver ’ D’arriyer jusqu’a son trone ! Je plaiderais ma cause devant lui, Et je remplirais ma bouche d’arguments. Je saurais ce qu’U peut avoir a repondre, Je verrais ce qu’ii peut avoir a me dire. ’ M’opposerait-il la grandeur de sa puissance ? Ne daignerait-il pas au moins m’ecouter ? Alors rinnocent discuterait avec lui, Et j e m’en irais absous pour toujours par mon juee. Mais si je vais a Porient, il n’y est pas ; A l’occident, je ne I’apercois pas. S’est-il tourne au septentrion, je ne le vois pas-Se cache-t-il au midi, je ne puis le decouvrir. Cependant il connait les sentiers ou je marche-Qu’ii m’examine, je sortirai pur comme l’or. ’ Mon pied a toujours foule ses traces ; Je me suis tenu dans sa voie sans devier Jf ?5 me ? uis P* 8 *»** des pr&eptes de ses levres ; J ai tait plier ma volonte aux paroles de sa bouche. Mais il a une pensee : qui Ten fera revenir ? Ce qu’ii desire, il l’execute. n accomplira done en moi ce qu’il a decrcte Et de pareils desseins ne sont pas rares chei lui. Voila pourquoi je me trouble en sa presence : Quand fy pense, j’ai peur de lui. Uieu fait fondre mon coeur ; Le Tout-Puissant me remplit d’effroi. C ar ce n’est pas la calamite qui me consume, a 1 les tenebres dont ma face est voilec p. En haut ! relevez-vous. D’autres : vitmu hzbh ?’ Ik * W i aura t t6 ******* ser * ***** togUw*. - Abaisses par le malheur ou le re- . UcoufiabU ; LXX « Vulg., I’msuxtnt ; cesdeux versions n’ont pas lu ou n’ontpascompris la negation. XXIII, xa. VuIr. , f*i rardd dmns mm scin : elle a lu btckfubbi au Geu de mtchntqqi - 563 -