Page:Aulu-Gelle - Œuvres complètes, éd. Charpentier et Blanchet, 1919, I.djvu/401

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

nitus, j'avertis, averti ; pensito, je paye souvent, de pendeo, pensus, je paye, payé ; esito, je mange souvent, de edo, esus, je mange, mangé. Au contraire, dico, dictus, je dis, dit, fait dictito, je dis souvent (avec la première syllabe brève) ; gero, gestus, je fais, fait, fait gestito, je fais souvent ; veho, vectus, je charrie, charrié, vectito, je charrie souvent ; rapio, raptus, j'enlève, enlevé, raptito, j'enlève souvent ; capio, captus, je prends, pris, captito, je prends souvent ; facio, factus, je fais, fait, factito, je fais souvent. Ainsi donc la première syllabe de actito, je fais souvent, doit se prononcer longue, puisque ce verbe vient de ago, actus, je fais, fait.

VII. Que les feuilles des oliviers se retournent aux solstices ; que pendant les mêmes époques, si l'on frappe quelques cordes d'un instrument on entend résonner celles qui n'ont point été touchées.

C'est un fait attesté par beaucoup d'auteurs et généralement admis, qu'à l'époque du solstice d'hiver et du solstice d'été, les feuilles de l'olivier se retournent de manière à ce que la partie inférieure et cachée se trouve exposée aux regards, et reçoit la lumière du soleil. J'ai fait moi-même cette expérience, je l'ai répétée, et elle m'a paru à peu près concluante. Mais ce que l'on dit