Page:Aulu-Gelle - Œuvres complètes, éd. Charpentier et Blanchet, 1919, I.djvu/443

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(CicÉRON, act. I, in Verrem). — Les Saturnales, ou fêtes de Sa- turne, célébrées en Italie longtemps avant la fondation de Rome, avaient lieu au mois de décembre et duraient sept jours. La licence la plus effrénée régnait dans ces fêtes ;, ce jour-là les esclaves di- saient à leur maître tout ce qu'ils voulaient; les maîtres les ser- vaient à table.

P. 135. — Lex deinde Licinia rogata est. La loi Licinia fut portée par Licinius Crassus, qui fut consul. Tan de Rome 657, avec Cn. Cornélius Lentulus.

P, 135. — Hujus legis Lœvius poeta meminit. Lé vins, poëte latin, qui a été souvent confondu avec Livius Andronicus et Névius.

P. 136. — Sestertios tricenos in cœnam insumere. Il faut se rappeler que le petit sesterce valait 12 c. et demi.

P. 186. — Mmiliam quoque legem. Émilius Lépidus, auteur de celte loi, fut revêtu de la dignité consulaire l'an de Rome 676.

P. 137. — Aristarchus et Crates. Aristarque, critique et gram- mairien célèbre , disciple d'Aristophane , né dans la Samothrace , vers 160 avant Jésus-Christ, fut chargé, à Alexandrie, de Téduca- tion du fils de Ptolémée Philométor. Fatigué de ne pouvoir guérir d'une hydropisie, il se laissa mourir de faim à l'âge de soixante et douze ans. Aristarque est célèbre par ses travaux sur Homère, sur Pindare, sur Aratus et sur plusieurs autres poètes grecs. On croit que c'est lui qui divisa V Iliade et VOdyssée en autant de livres qu'il y a de lettres dans Talphabet; on prétend même qu'il retrancha plusieurs vers. Il suffisait, dit-on, qu'un passage ne lui plût pas, pour qu'il le taxât de supposé. Fiet Aristarchus, dit Horace {Art poétique, v. 450) en parlant d'un critique habile et consciencieux. — Cratès, autre grammairien qui fut le disciple et l'antagoniste d'Aristarque. Il établit une école à Pergame, et écrivit l'histoire des événements les plus remarquables de chaque siècle.

P. 138. — Ad M, Frontonem, M. Cornélius Fronton, orateur latin du onzième siècle, eut pour élève Marc-Aurèle, qui lui conserva toujours une vive reconnaissance et le nomma consul (161 av. Jésus-Christ). On lui attribue le traité de Vocabulorum differentiis, M. Cassan a publié, en 1830, là correspondance ùo. cet écrivain avec Marc-Aurèle, sous le titre de Lettres inédites de MarC'Aurèleet de Fronton.