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APPAREIL RESPIRATOIRE.

La respiration devient grande et accélérée, parfois raccourcie et irrégulière, d’autrefois suspendue par intervalles pour reprendre son cours avec plus d’énergie ; les parois pectorales se dilatent fortement, les naseaux sont très-ouverts et la tête tendue : les deux temps ne sont plus égaux, le rhythme physiologique a disparu, l’on ne peut plus constater qu’un trouble, qu’une confusion dans les mouvements ayant pour résultat une exagération marquée de cette fonction.


APPAREIL DE LA CIRCULATION.

Les battements du cœur sont forts et accélérés, ils sont par intervalles plus rapides et ensuite plus lents, quelquefois suspendus pour reprendre bientôt leur cours : le pouls présente les mêmes caractères. Malgré cette irrégularité la circulation est beaucoup plus active ; les muqueuses sont rouges, les capillaires très-dilatés, la calorification augmente, les veines superficielles sont gonflées et plus apparentes. On constate souvent un pouls veineux dans les jugulaires, dû sans doute aux mouvements irréguliers du cœur ou à la compression du tronc de la veine cave antérieure par les mouvements déréglés qu’exécutent les poumons.


GLANDES ET SURFACES EXHALANTES.

Si l’on dirige un courant sur un organe glandulaire, on s’aperçoit bientôt que la quantité de liquide sécrété augmente considérablement en conservant toutes ses