Page:Ausset - Application de l’électricité dynamique à la thérapeutique.djvu/32

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

le premier cas, fit renaître les mouvements vermiculaires ; il y eut une évacuation de gaz par les rectum et l’animal reprit la santé.

3e Cas — Une jument présentant des coliques intermittentes qui se renouvelaient sous la moindre cause, elle fut soumise sans succès à un traitement qui dura trois mois. Enfin pour dernière ressource M. Caussé eut recours au galvanisme toujours d’après le même procédé et après deux séances faites en deux jours la malade récupéra la santé.


REMARQUE.

Dans le traitement de cas semblables, il serait peut-être plus avantageux de donner à l’excitateur négatif la forme d’un long cylindre creux ouvert à ses deux extrémités. L’instrument, ainsi confectionné, aurait pour effet de remplir le rôle d’un spéculum en dilatant le rectum et de s’opposer au resserrement du sphincter ce qui favoriserait le rejet des matières excrémentielles.

4e Cas — Une paraplégie datant de dix jours, sur un bœuf, quand on eut recours au galvanisme. On établit un courant, fourni par 250 couples, de la bouche à l’anus ; au bout de cinq minutes l’animal présenta un mieux très-sensible, il chercha à se relever, la chaleur augmenta, les membres s’agitèrent ; à la vingtième minute, on porta le pôle positif sur les parois abdominales pour agir sur la vessie un quart d’heure après le malade se releva, l’urine fut expulsée et la santé se rétablit.

5e Cas — Un cheval présentait une chute du pénis compliquée d’un fort engagement froid ; cet organe fut soumis à un courant, le pôle négatif fut placé au tube uréthral