Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/171

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avec sa chère Catherine, et elle avait tant de choses à lui dire ! Jamais elles ne pouvaient être seules ensemble. » Enfin avec le sourire le plus tendre, les yeux mouillés de larmes, elle embrassa sa chère Catherine, et partit.

Cette dernière trouva Mistriss Allen entièrement débarrassée des soins de la matinée. Elle en fut accueillie par un « eh bien, ma chère ! Ah ! vous voilà ! J’espère que vous avez eu du plaisir à votre promenade. » — Oui Mistriss, je vous remercie ; nous ne pouvions avoir une plus belle journée. — C’est ce que me disait Mistriss Thorpe. — Elle était charmée que vous en eussiez profité. — Vous avez vu Mistriss Thorpe ? — Oui, aussitôt que vous avez été partie, je suis allée à la Pump-Room, où je l’ai rencontrée ; nous avons