Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/232

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Tous les discours d’Isabelle n’ont pas plus d’intérêt pour nous, qu’ils n’en avaient pour Catherine. En conséquence conduisons celle-ci sur la couche solitaire. Là, en véritable héroïne de roman, elle pourra se livrer aux regrets, aux craintes, aux larmes, et même au désespoir, si elle sait se mettre à la place de celle qu’elle a si souvent admirée ; à moins que simple et naturelle, comme elle l’a toujours été jusqu’ici, l’agitation que lui causera encore le souvenir des contrariétés qu’elle éprouva pendant la journée, ne produise d’autre effet que de retarder son sommeil de quelques heures.


fin du premier volume.