Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/246

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

allés ensemble en phaéton d’un autre côté ? Que pouvais-je faire alors ? J’aurais mille fois mieux aimé aller avec vous ; mais on m’avait assurée que vous étiez bien loin. N’est-ce pas ainsi, dites Mistriss Allen, que les choses se sont passées ? — Ma chère, ne me serrez pas tant, vous froissez ma robe, fut la réponse de Mistriss. — Son assertion n’était pas nécessaire ; le ton que Catherine mit à ce qu’elle disait était un témoignage évident de la vérité de ses paroles et de la nature de ses sentimens. Un sourire, un air de satisfaction remplacèrent la froide politesse de M. Tilney ; il ne lui resta plus qu’un peu de réserve dans les manières. — Nous vous sommes obligés, dit-il, d’avoir bien voulu nous souhaiter du plaisir dans notre promenade ; quand nous vous avons