Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/307

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

me dira jamais rien qui puisse troubler notre amitié.

Il n’était pas difficile de persuader à Catherine que M. Tilney se conduisait toujours bien ; à la vérité quelques-uns de ses procédés l’étonnaient ; mais elle n’osait les blâmer, et quand elle ne comprenait pas le sens de ce qu’il disait, elle n’en était pas moins disposée à l’admirer.

Cette promenade fut des plus agréables pour Catherine ; elle aurait bien voulu qu’elle se prolongeât davantage. Un nouveau plaisir l’attendait à la fin. Miss Tilney la reconduisit chez elle et demanda à Mistriss Allen avec la politesse la plus respectueuse, de faire à son père l’honneur de venir dîner chez lui le surlendemain. Mistriss Allen accepta sans faire la moindre