Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/41

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sa pupille ; plus encore, ne fallait-il pas préserver une robe neuve du danger éminent d’être froissée : rompre un groupe d’hommes qui obstruaient la porte n’était que le premier de leurs travaux ; Catherine se tenait pressée près de sa conductrice, elle avait pris son bras, elle n’osait le quitter au milieu des flots ondoyans de la multitude, et arrivait enfin dans la première pièce de l’établissement, mais bien pour y rencontrer un encombrement plus considérable, et non ces délices qu’elle espérait goûter.

Elle s’était figuré trouver une place commode ; elle croyait jouir du plaisir de voir danser, et ce n’était qu’avec des peines inouïes qu’elle devait arriver jusqu’à l’extrémité de la salle, qu’elle devait y trouver un simple banc, surnommé banquette, placé sur un