Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/47

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tion, et ce fut la seule qu’elles eurent dans toute la soirée avec des étrangers.

M. Allen vint enfin les rejoindre. Eh bien, Miss Morland, lui dit-il, j’espère que vous trouvez le bal agréable, que vous vous amusez bien ? — Bien en vérité, répondit-elle, en s’efforçant d’arrêter un long bâillement. — J’aurais désiré, dit Mistriss Allen, qu’elle eût eu un cavalier ; je voudrais que les Skinners fussent venus ici cette année, plutôt que l’année dernière. — Si les Parry eussent exécuté le projet qu’ils avaient formé, elle aurait pu danser avec Georges Parry. — Cela ira mieux une autre fois, dit M. Allen.

Quand le bal recommença, une partie de la compagnie quitta l’assemblée ; on fut plus à l’aise, on put se