Page:Austen - La Nouvelle Emma T1 et 2.djvu/291

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passant chez madame Goddard, avant de m’habiller, on m’a dit que mademoiselle Smith n’était pas mieux, qu’au contraire elle allait plus mal. J’ai ressenti une vive affliction, je m’étais flatté qu’elle devait être beaucoup mieux, d’après le cordial que je savais qu’elle avait reçu le matin. »

Emma sourit, et répondit : « Ma visite l’a sans doute tranquillisée, du moins je m’en flatte : mais je n’ai pas le pouvoir de charmer un mal de gorge. Elle a un terrible rhume. M. Perry a été la voir, comme on vous l’aura sans doute dit. »

« Oui, j’imagine, c’est-à-dire, non je n’en ai rien su. ».

« Il l’a soignée dans ces sortes de maladies, et j’espère que demain nous aurons tous les deux un bulletin plus favorable ; mais il est impossible de ne