Aller au contenu

Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/78

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

nièce, fut bien aise qu’elle s’éloignât, pour qu’il pût loger sa maîtresse dans sa propre maison. Ce fut à cela que madame Grant dut la demande que lui fit sa sœur de venir demeurer avec elle, demande qui fut aussi bien accueillie d’un côté qu’elle était pressante de l’autre. Madame Grant n’avait point d’enfans, et éprouvait le besoin d’avoir un peu de variété dans son genre de vivre. L’arrivée d’une sœur qu’elle avait toujours aimée, lui fut donc très-agréable ; sa seule crainte était que Mansfield ne parut un peu triste à une jeune personne accoutumée aux plaisirs de Londres.

Miss Crawford partageait un peu cette appréhension, et ce n’avait été qu’après avoir essayé vainement de persuader à son frère d’habiter avec